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Pneumonie interstitielle non spécifique

Par

Joyce Lee

, MD, MAS, University of Colorado School of Medicine

Revue/Révision complète juin 2021
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La pneumonie interstitielle non spécifique est une pneumonie interstitielle idiopathique qui se produit principalement chez les femmes, les personnes qui ne fument pas et les personnes de moins de 50 ans.

La plupart des personnes qui ont une pneumonie interstitielle non spécifique sont des femmes dans une tranche d’âge de 40 à 50 ans. Chez la plupart d’entre elles, il n’y a pas de cause connue ou de facteurs de risque. Cependant, un processus similaire peut se développer chez les personnes souffrant de maladies du tissu conjonctif (en particulier, la sclérose systémique Sclérose systémique La sclérose systémique est une maladie auto-immune du tissu conjonctif chronique rare, caractérisée par des anomalies dégénératives et une fibrose de la peau, des articulations et des organes... en apprendre davantage Sclérose systémique et la polymyosite Myosite auto-immune La myosite auto-immune provoque une inflammation et une faiblesse au niveau des muscles (polymyosite) ou au niveau de la peau et des muscles (dermatomyosite). Les atteintes musculaires peuvent... en apprendre davantage Myosite auto-immune ou dermatomyosite Myosite auto-immune La myosite auto-immune provoque une inflammation et une faiblesse au niveau des muscles (polymyosite) ou au niveau de la peau et des muscles (dermatomyosite). Les atteintes musculaires peuvent... en apprendre davantage Myosite auto-immune ), dans certaines formes de lésions pulmonaires induites par les médicaments Maladie pulmonaire induite par le médicament La maladie pulmonaire induite par le médicament n’est pas un trouble isolé. Beaucoup de médicaments peuvent causer des problèmes pulmonaires chez des personnes qui n’ont pas d’autre trouble... en apprendre davantage , et chez les personnes ayant une pneumopathie d’hypersensibilité Pneumopathie d’hypersensibilité La pneumopathie d’hypersensibilité se manifeste par une inflammation des petits sacs d’air (alvéoles) et des plus petites voies respiratoires (bronchioles) du poumon, provoquée par une réaction... en apprendre davantage .

Une toux sèche et une dyspnée se développent en l’espace de mois ou d’années. Une fièvre modérée et une sensation de malaise général peuvent survenir, mais une fièvre élevée, une perte de poids et d’autres symptômes généraux de maladie sont inhabituels.

Diagnostic de la pneumonie interstitielle non spécifique

  • Tomodensitométrie du thorax

  • Biopsie pulmonaire

Comme avec d’autres pneumonies interstitielles idiopathiques, des radiographies du thorax et une tomodensitométrie (TDM) sont effectuées. Les épreuves fonctionnelles pulmonaires Épreuves fonctionnelles respiratoires Les épreuves fonctionnelles respiratoires évaluent la capacité des poumons à retenir l’air, à faire entrer et sortir l’air et à absorber l’oxygène. Les épreuves fonctionnelles respiratoires... en apprendre davantage Épreuves fonctionnelles respiratoires montrent en général que la quantité d’air qui peut être contenue dans les poumons est inférieure à la normale. Le taux d’oxygène dans le sang est souvent diminué au repos et plus encore pendant l’effort.

Les médecins effectuent parfois une bronchoscopie Bronchoscopie La bronchoscopie est un examen permettant de visualiser directement le larynx et les voies respiratoires au moyen d’une sonde de visualisation (bronchoscope). Le bronchoscope possède à son extrémité... en apprendre davantage Bronchoscopie afin de laver certains segments du poumon au sérum physiologique et de recueillir le liquide de lavage (lavage broncho-alvéolaire) aux fins d’analyse. Chez plus de la moitié des personnes, on trouve plus de lymphocytes (type de globule blanc) que la normale dans le liquide de lavage.

Une biopsie pulmonaire est souvent nécessaire pour confirmer le diagnostic.

Traitement de la pneumonie interstitielle non spécifique

  • Corticoïdes et immunosuppresseurs

Les corticoïdes, parfois accompagnés d’immunosuppresseurs, sont généralement efficaces. La survie dépend de la gravité de la maladie. Les personnes qui ont une maladie peu sévère survivent souvent pendant au moins 10 ans après avoir été diagnostiquées. Cependant, la survie n’est que de 3 à 5 ans chez les personnes qui ont une maladie plus sévère.

REMARQUE : Il s’agit de la version grand public. MÉDECINS : AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE
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