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 MERCREDI 10 avril 2024 (HealthDay News) – Les femmes qui entrent en ménopause avant la cinquantaine et qui présentent également des facteurs de risque de maladie cardiaque pourraient présenter un risque particulièrement élevé de déclin cognitif et de démence ultérieurs, d’après une nouvelle étude. « Bien que les facteurs de risque cardiovasculaire soient connus pour augmenter le risque de démence, la raison pour laquelle les femmes présentent un risque accru de maladie d’Alzheimer, comparativement aux hommes, est moins connue », souligne l’auteure principale de l’étude, Jennifer Rabin, de l’Université de Toronto (University of Toronto). « Nous avons étudié si les changements hormonaux de la ménopause, en particulier le moment où celle-ci commence, pourraient jouer un rôle dans cette augmentation du risque. »Selon l’équipe de Jennifer Rabin, cela est bien le cas.« Nous avons constaté que le fait de présenter ces changements hormonaux de manière plus précoce, tout en présentant des facteurs de risque cardiovasculaire, est associé à des problèmes cognitifs plus importants par rapport aux hommes du même âge », explique-t-elle dans un communiqué de presse de l’Association américaine de neurologie (American Neurological Association).Le maintien d’un bon afflux sanguin vers et à l’intérieur du cerveau est un facteur connu de la santé neurologique. L’hypertension artérielle, le tabagisme et le diabète peuvent tous altérer le flux sanguin cérébral.Dans cette nouvelle étude, l’équipe de Jennifer Rabin a suivi la santé cognitive de 16 720 personnes, âgées en moyenne de 65 ans, avec autant d’hommes que de femmes. Les participantes étaient également divisées en trois sous-groupes : Celles qui ont vécu une ménopause précoce entre 35 et 48 ans ; celles qui sont entrées en ménopause entre 49 et 52 ans (ce qui est typique) ; et celles qui ont vécu une ménopause plus tardive, entre 53 et 65 ans.Chez tous les participants, ils ont également suivi les facteurs de risque cardiaque, tels qu’un taux élevé de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol), le diabète, l’obésité, le tabagisme, l’hypertension artérielle, ainsi que la prescription de médicaments contre la tension artérielle.Tout le monde a également passé une série de tests cognitifs au début et à la fin de l’étude de trois ans. Voici les résultats obtenus : Deux facteurs combinés, à savoir la ménopause précoce et un risque cardiaque accru, semblaient associés à une baisse des scores aux tests chez les femmes au cours des trois années de l’étude.  Aucune tendance de ce type n’a été observée chez les femmes des groupes ménopause moyenne ou tardive.L’étude a été publiée le 3 avril dans la revue Neurology.« Nos résultats soulignent que l’âge à la ménopause ainsi que le risque cardiovasculaire doivent être pris en compte dans le cadre du développement des stratégies de prévention du déclin cognitif chez les femmes », explique Jennifer Rabin. Informations supplémentairesHarvard Health dispose d’informations supplémentaires concernant la ménopause et le cerveau.SOURCE : American Neurological Association, communiqué de presse, 3 avril 2024

Ménopause précoce et maladie cardiaque, un cocktail dangereux pour le cerveau des femmes

MERCREDI 10 avril 2024 (HealthDay News) – Les femmes qui entrent en ménopause avant la cinquantaine et qui présentent également des facteurs de risque de maladie cardiaque pourraient présenter...

 MERCREDI 7 février 2024 (HealthDay News) – Les tout-petits sont réputés pour être très difficiles à table, mais les parents qui insistent pour que leur enfant ait une alimentation saine pourraient avoir un impact très positif sur l’avenir de leurs intestins.Une nouvelle étude révèle que les tout-petits qui consomment beaucoup de poissons et de légumes, mais très peu de boissons sucrées, sont moins susceptibles de développer une maladie inflammatoire de l’intestin (MII) à l’adolescence. La MII comprend des affections telles que la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.« Ces découvertes inédites sont cohérentes avec l’hypothèse selon laquelle le régime alimentaire en début de vie, possiblement médié par des modifications du microbiome intestinal, pourrait affecter le risque de développer une MII », concluent les chercheurs dirigés par Annie Guo, nutritionniste pédiatrique au sein de l’Université de Göteborg, en Suède.Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont analysé les données concernant l’alimentation et la santé de plus de 81 000 enfants ayant participé à deux études à grande échelle en Suède et en Norvège.Les parents ont rempli des questionnaires détaillés portant sur le régime alimentaire de leurs enfants entre 12 et 18 mois, puis entre 30 et 36 mois.À l’aide de ces informations, les chercheurs ont estimé la qualité du régime alimentaire de chaque enfant en s’appuyant sur des mesures de la consommation de viande, de poisson, de fruits, de légumes, de produits laitiers, de bonbons, d’en-cas et de boissons.Un régime alimentaire de meilleure qualité contenait plus de légumes, de fruits et de poissons, et moins de viandes, de bonbons, d’en-cas et de boissons.Les chercheurs ont ensuite suivi chaque enfant pendant une moyenne de 15 à 21 ans, afin de déterminer si le régime alimentaire influençait le risque de MII.Au cours de cette période, 131 enfants ont reçu un diagnostic de maladie de Crohn, 97 de colite et 79 de MII non classifiée. L’âge moyen au moment du diagnostic était compris entre 12 et 17 ans.Les chercheurs ont observé qu’un régime alimentaire de qualité moyenne et élevée à l’âge de 1 an était associé à une réduction de 25 % du risque de maladie inflammatoire de l’intestin à l’adolescence, même après correction pour prendre en compte d’autres facteurs.Plus précisément, une consommation élevée de poisson à l’âge de 1 an réduisait le risque de colite de 54 %, en plus de réduire le risque global de toutes les maladies inflammatoires de l’intestin.D’autre part, une consommation importante de boissons sucrées était associée à une augmentation de 42 % du risque de MII.Les résultats ont été publiés le 30 janvier dans la revue Gut.Sur la base de ces résultats, il est peut-être temps de recommander un régime « préventif » pour protéger la santé intestinale des jeunes enfants, comme l’estime le Dr Ashwin Ananthakrishnan, gastroentérologue à l’hôpital général du Massachusetts (Massachusetts General Hospital) de Boston, dans un éditorial accompagnant l’étude.« Cela consiste à garantir un apport adéquat en fibres, en particulier grâce aux fruits et légumes, à consommer des poissons, à réduire les boissons sucrées et à privilégier les aliments et collations frais plutôt que transformés ou ultra-transformés », écrit-il.Informations supplémentairesStanford Medicine dispose d’informations supplémentaires sur la nutrition chez les tout-petits.SOURCE : BMJ, communiqué de presse, 30 janvier 2024

Le régime alimentaire des très jeunes enfants pourrait réduire le risque à vie de maladie de Crohn et de colite

MERCREDI 7 février 2024 (HealthDay News) – Les tout-petits sont réputés pour être très difficiles à table, mais les parents qui insistent pour que leur enfant ait une alimentation saine pourraient...

 MERCREDI 31 janvier 2024 (HealthDay News) – Votre chaise de bureau pourrait vous tuer.Une nouvelle étude révèle que les personnes qui passent la majeure partie de leur journée de travail assises sont 16 % plus susceptibles de décéder de manière précoce, comparativement aux personnes qui ne travaillent pas assises. Cependant, l’étude taïwanaise offre aux travailleurs une lueur d’espoir : se lever et bouger un peu pendant la journée de travail ou ajouter un peu d’activité physique sur leur temps libre réduit considérablement le risque.Les chercheurs espèrent qu’un jour, les journées passées assis à travailler seront considérées comme une mauvaise habitude nocive comme une autre. « Être assis au travail de manière prolongée est [aujourd’hui] considéré comme quelque chose de normal », expliquent les investigateurs. Cependant, l’afflux d’informations qui soulignent à quel point la sédentarité peut être dangereuse pourrait « dénormaliser ce comportement courant, à l’image de ce qu’il s’est passé pour le tabagisme ».L’étude a été menée par le Dr Chi-Pang Wen de l’Institut national de recherche de Zhunan, à Taïwan. Elle a été publiée le 19 janvier dans la revue JAMA Network Open.De nombreuses études ont déjà révélé que plus les heures passées en position assise chaque jour sont nombreuses, moins la santé est bonne.  En outre, les dangers de la position assise pourraient ne pas se limiter au fait que la position assise équivaut à du temps sédentaire.  Selon l’équipe de recherche, il pourrait y avoir quelque chose de spécifique à la posture assise qui est particulièrement nocif.L’équipe du Dr Wen explique que la position assise pourrait entraîner un affaiblissement des jambes et du tronc et une « augmentation du flux sanguin vers les membres inférieurs », ainsi qu’une inflammation de bas grade. En conséquence, ils estiment que cela pourrait « entraîner une diminution de l’action de l’insuline et provoquer le diabète, l’obésité, un syndrome métabolique et une détérioration de la fonction rénale » au fil du temps. Dans le cadre de cette étude, l’équipe du Dr Wen a analysé des données détaillées concernant la vie quotidienne de près de 482 000 Taïwanais âgés d’environ 39 ans en moyenne.  Des données à propos de l’activité physique pratiquée pendant leur temps libre, ainsi que du nombre d’heures passées assis au travail, ont été recueillies.  La santé des participants a également été suivie pendant une durée moyenne d’environ 13 ans. Comparativement aux personnes qui ne travaillent pas assises, celles qui passent la majeure partie de leur journée de travail assises présentaient un risque accru de décéder au cours de l’étude. Ce risque augmentait avec l’âge et était un peu plus prononcé chez les femmes (21 %) que chez les hommes (13 %), d’après l’étude. En examinant les décès dus à une maladie cardiaque, l’équipe du Dr Wen a découvert que les personnes qui passaient la majorité de la journée de travail assises présentaient un risque 34 % plus élevé que celles qui ne travaillaient pas assises. Le risque était à peu près similaire entre les hommes et les femmes. Cependant, de petits changements au travail ou à la maison semblaient atténuer tous ces risques pour la santé.L’étude a révélé que les personnes dont les journées de travail consistaient à s’asseoir mais aussi à se déplacer « ne présentaient pas d’augmentation du risque de mortalité toutes causes confondues ».  Selon le Dr Wen et ses collègues, cela suggère que les interventions sur le lieu de travail (pauses régulières pour pratiquer une activité physique ou utilisation de bureaux debout plutôt que de chaises) pourraient réduire les dangers associés à une position assise prolongée. L’activité physique en dehors des heures de travail, avec une augmentation de seulement 15 à 30 minutes par jour, entraînait également une réduction du risque de décès prématuré pour atteindre un risque similaire à celui d’une personne qui ne travaille pas assise, explique l’équipe taïwanaise.Selon les auteurs, la conclusion à retenir de cette étude est que « des changements systémiques [sur le lieu de travail], tels que des pauses plus fréquentes, des bureaux debout, des zones désignées pour l’activité physique sur les lieux de travail et des facilités pour adhérer à une salle de sport », pourraient aider les travailleurs habituellement vissés à leur chaise à rester en bonne santé.Informations supplémentairesDes informations supplémentaires concernant les dangers d’une position assise prolongée sont disponibles sur le site de l’Association américaine du cœur (American Heart Association).SOURCE : JAMA Network Open, 19 janvier 2024 

Passer trop de temps assis au travail pourrait vous coûter des années de vie

MERCREDI 31 janvier 2024 (HealthDay News) – Votre chaise de bureau pourrait vous tuer.Une nouvelle étude révèle que les personnes qui passent la majeure partie de leur journée de travail assises...

 MERCREDI 31 janvier 2024 (HealthDay News) – D’étranges troubles visuels surviennent de manière précoce dans environ 10 % des cas de maladie d’Alzheimer, et lorsque cela se produit, cela indique presque toujours l’arrivée imminente de la maladie, d’après une nouvelle étude.Cette affection est appelée atrophie corticale postérieure (ACP). Elle entraîne des difficultés soudaines à effectuer des tâches liées à la vision, par exemple écrire, juger si un objet est en mouvement ou statique, ou ramasser facilement un objet tombé par terre. Ces tâches du quotidien deviennent difficiles, malgré le fait que l’examen oculaire ne révèle rien.« Il est nécessaire d’approfondir nos connaissances sur l’ACP, afin qu’elle puisse être détectée par les cliniciens », souligne l’auteure co-principale de l’étude, Marianne Chapleau, du département de neurologie de l’Université de Californie (University of California) à San Francisco (UCSF).« La plupart des patients consultent un optométriste lorsqu’ils commencent à présenter des symptômes visuels et peuvent être orientés vers un ophtalmologiste, qui risque également de ne pas reconnaître l’ACP », explique-t-elle dans un communiqué de presse de l’UCSF. « De meilleurs outils sont nécessaires en milieu clinique pour identifier ces patients très tôt et les traiter. » Pour déterminer à quel point l’ACP pourrait être un facteur prédictif de démence, l’équipe de Marianne Chapleau a analysé les données de plus de 1 000 patients issus de 36 centres répartis dans 16 pays.  L’ACP avait tendance à émerger à un âge assez jeune, 59 ans en moyenne. Les patients atteints d’ACP ne parviennent souvent pas à recopier avec précision des diagrammes simples, ont des difficultés à évaluer l’emplacement d’un objet ou ont des difficultés à percevoir visuellement plus d’un objet à la fois, comme l’a démontré l’étude. Les compétences en mathématiques et en lecture commencent également à se dégrader.Dans 94 % des cas, les personnes atteintes d’ACP ont ensuite développé la maladie d’Alzheimer, d’après l’équipe de l’UCSF. Les 6 % restants ont développé d’autres types de démence, tels que la démence à corps de Lewy ou la dégénérescence lobaire frontotemporale.Les chercheurs ont souligné que cette affection est donc bien plus prédictive de la démence que la perte de mémoire, par exemple : selon eux, seuls 70 % des personnes qui ont des difficultés de mémoire développent une démence.De nombreuses personnes ne présentent aucun trouble cognitif lorsque l’ACP se déclare pour la première fois, mais l’étude révèle que, quatre ans plus tard environ, des déficits légers ou modérés de la mémoire, de la fonction exécutive, du comportement, de l’élocution et du langage deviennent apparents. Les résultats ont été publiés le 22 janvier dans la revue The Lancet Neurology.Renaud La Joie, qui travaille également au sein du département de neurologie de l’UCSF et du Centre de recherche sur la mémoire et le vieillissement (Memory and Aging Center) de l’université, est l’auteur principal de l’étude. Selon lui, étant donné que l’ACP émerge généralement plusieurs années avant l’apparition d’une véritable démence, elle pourrait permettre d’identifier des patients qui pourraient tirer un bénéfice des médicaments contre la maladie d’Alzheimer nouvellement approuvés.  Certains de ces médicaments ciblent la protéine tau, qui s’accumule dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.« Les patients atteints d’ACP présentent une pathologie tau plus importante dans les parties postérieures du cerveau, impliquées dans le traitement des informations visuo-spatiales, comparativement à ceux qui présentent d’autres manifestations de la maladie d’Alzheimer. Cela pourrait en faire de meilleures cibles pour les traitements anti-tau », explique-t-il.« Il est essentiel que les médecins apprennent à reconnaître ce syndrome, afin que les patients puissent recevoir le bon diagnostic, de bons conseils et de bons soins », ajoute un autre auteur principal de l’étude, le Dr Gil Rabinovici, directeur du Centre de recherche sur la maladie d’Alzheimer (Alzheimer’s Disease Research Center) de l’UCSF.« D’un point de vue scientifique, nous devons vraiment comprendre pourquoi la maladie d’Alzheimer cible spécifiquement les zones visuelles du cerveau plutôt que celles liées à la mémoire », ajoute-t-il. « Notre étude a révélé que 60 % des patients atteints d’ACP étaient des femmes : [arriver à] mieux comprendre les raisons pour lesquelles elles semblent y être plus sujettes est un enjeu important des futures études. »Informations supplémentairesPour plus d’informations concernant la maladie d’Alzheimer, veuillez consulter le site de l’Association contre la maladie d’Alzheimer (Alzheimer’s Association).SOURCE :  University of California, San Francisco, communiqué de presse, 22 janvier 2024

D’étranges troubles de la vision pourraient être un signe précoce de la maladie d’Alzheimer

MERCREDI 31 janvier 2024 (HealthDay News) – D’étranges troubles visuels surviennent de manière précoce dans environ 10 % des cas de maladie d’Alzheimer, et lorsque cela se produit, cela indique...

 MERCREDI 10 janvier 2024 (HealthDay News) – Il n’est peut-être pas nécessaire de suivre un régime aussi strict que ce que l’on croyait pour garder le diabète de type 1 sous contrôle : une nouvelle étude suédoise révèle qu’un régime modéré à faible teneur en glucides a quand même aidé les personnes atteintes de diabète de type 1 à atteindre leurs objectifs en matière de sucre sanguin.« L’étude démontre qu’un régime modéré à faible teneur en glucides réduit la glycémie moyenne et qu’un plus grand nombre de patients peuvent maintenir leur glycémie dans la plage cible, ce qui est considéré comme bénéfique pour réduire le risque de lésions organiques chez les personnes atteintes de diabète de type 1 », souligne l’auteure principale de l’étude, Sofia Sterner Isaksson, diététicienne et doctorante à l’Université de Göteborg.Dans le cadre du diabète de type 1, le pancréas produit peu ou pas d’insuline, laquelle permet aux glucides présents dans le sang de pénétrer dans les cellules pour être utilisés comme énergie. En l’absence d’insuline, les glucides s’accumulent dans le sang et peuvent causer de graves lésions organiques.Les chercheurs ont noté que, pour des raisons de sécurité, toute personne atteinte de diabète de type 1 envisageant des changements majeurs en termes de prise de glucides doit d’abord consulter son prestataire de soins de santé. D’après eux, cela est particulièrement vrai pour les enfants atteints de diabète de type 1.Afin de mener cette étude, ils ont randomisé 25 hommes et 25 femmes atteints de diabète de type 1 (âge moyen : 48 ans) pour qu’ils suivent un régime alimentaire traditionnel avec 50 % d’énergie provenant des glucides ou un régime à teneur en glucides modérée à faible avec 30 % d’énergie provenant des glucides. Tous présentaient une glycémie élevée et recevaient des injections d’insuline ou utilisaient une pompe à insuline.Un dispositif de surveillance du glucose en continu a été utilisé pour enregistrer la glycémie au moins toutes les 15 minutes pendant 16 semaines.Les deux régimes comportaient des niveaux sains de lipides et de glucides et comprenaient des légumes, des glucides riches en fibres, des graisses insaturées, des noix, des graines et des légumineuses. Un diététicien a personnalisé le régime alimentaire de chaque participant.Les chercheurs ont constaté que la glycémie restait plus longtemps dans la plage cible (68 minutes par jour, en moyenne) chez ceux qui suivaient un régime à teneur en glucides modérée à faible par rapport à ceux suivant un régime traditionnel à plus forte teneur en glucides. Dans le même temps, le temps passé avec une glycémie plus élevée était réduit de 85 minutes par jour.Les chercheurs n’ont identifié aucun effet indésirable : les mesures de la tension artérielle et du cholestérol étaient similaires avec les deux régimes, et les participants ont rapporté se sentir légèrement plus satisfaits du régime à teneur en glucides modérée à faible. L’étude indique également que les cétones, des acides, se sont également maintenues à des niveaux raisonnables, ce qui a réduit les inquiétudes concernant le fait qu’elles puissent devenir trop élevées lorsque les glucides sont réduits chez les personnes atteintes de diabète de type 1.Les résultats ont été publiés récemment dans la revue The Lancet Regional Health–Europe. « Un régime alimentaire à teneur en glucides modérée à faible peut être une bonne option de traitement pour les adultes atteints de diabète de type 1 qui présentent une glycémie élevée », souligne Sofia Sterner Isaksson dans un communiqué de presse de l’université. « Cependant, il est important que le régime alimentaire soit sain, en mettant particulièrement l’accent sur la qualité des lipides et des glucides, et que la quantité de glucides ne soit pas trop faible, de sorte que le régime soit considéré comme sûr. Les prestataires de soins de santé doivent donc offrir leur aide et un suivi du régime alimentaire. »Le Dr Marcus Lind, co-auteur de l’étude, professeur de diabétologie à l’Université de Göteborg, souligne qu’on manquait jusque-là d’études portant sur les différents traitements diététiques du diabète de type 1.« Il est donc important que nous puissions présenter des données montrant qu’un régime alimentaire à teneur en glucides modérée à faible est efficace et sûr chez les adultes atteints de diabète de type 1 », conclut-il.Informations supplémentairesLes Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, CDC) disposent d’informations supplémentaires sur le diabète de type 1.SOURCE : Université de Göteborg, communiqué de presse, 20 décembre 2023

Même une légère réduction de l’apport en glucides peut aider les personnes atteintes de diabète de type 1

MERCREDI 10 janvier 2024 (HealthDay News) – Il n’est peut-être pas nécessaire de suivre un régime aussi strict que ce que l’on croyait pour garder le diabète de type 1 sous contrôle : une nouvelle...

 MERCREDI 7 février 2024 (HealthDay News) – Même de petites augmentations de la forme cardiovasculaire d’un homme peuvent générer des réductions significatives du risque de développer un cancer de la prostate, d’après des chercheurs.Un rapport publié le 30 janvier dans la revue British Journal of Sports Medicine révèle qu’une augmentation annuelle de la forme aérobie de 3 % ou plus est associée à une réduction de 35 % du risque de cancer de la prostate.« Les améliorations [de la forme cardiorespiratoire] chez les hommes adultes doivent être encouragées et pourraient réduire le risque de cancer de la prostate », conclut l’équipe de recherche dirigée par la Dre Kate Bolam, chercheuse en oncologie de l’activité physique au sein de l’école suédoise GIH de sciences du sport et de la santé, à Stockholm.Il existe déjà des preuves de bonne qualité concernant les bénéfices de l’activité physique en ce qui concerne le risque global de cancer, mais l’association entre la forme physique et le risque de cancer de la prostate n’a pas été bien étudiée, comme le soulignent les chercheurs dans un communiqué de presse de la revue.Pour l’évaluer, ils ont analysé les dossiers de près de 58 000 hommes enregistrés dans une base de données nationale de profils concernant la santé au travail.Les hommes inclus dans l’étude avaient passé au moins deux tests de leur forme cardiovasculaire, mesurée en pédalant sur un vélo stationnaire. La base de données comprenait également des informations concernant l’activité physique, le mode de vie et l’indice de masse corporelle.Les chercheurs ont réparti les hommes dans différents groupes en fonction des tendances en matière de forme physique : ceux dont la forme cardiaque s’est améliorée de 3 % ou plus par an, a chuté de plus de 3 % ou est restée stable pendant la période de l’étude.Au cours d’une période de suivi moyenne de près de 7 ans, environ 600 hommes ont reçu un diagnostic de cancer de la prostate et près de 50 sont décédés des suites de cette maladie.Dans l’ensemble, les résultats ont montré que les hommes dont la forme cardiovasculaire augmentait chaque année présentaient un risque 2 % plus faible de cancer de la prostate que ceux dont la condition physique n’augmentait pas ou chutait.En outre, lorsque les chercheurs ont examiné des groupes spécifiques, ils ont découvert que les hommes présentant une augmentation annuelle de 3 % ou plus de leur forme physique étaient 35 % moins susceptibles de développer un cancer de la prostate que ceux dont la forme physique diminuait.Cependant, les chercheurs ont découvert que la forme cardiovasculaire n’était pas statistiquement associée au risque de décès dû au cancer de la prostate.Le niveau initial de forme physique avait également un impact. Seuls les hommes ayant un niveau modéré de forme physique au début ont obtenu une réduction significative du risque de cancer de la prostate, d’environ 15 %.Informations supplémentairesL’Institut national américain du cancer (National Cancer Institute) dispose d’informations supplémentaires sur l’activité physique et le cancer.SOURCE : BMJ, communiqué de presse, 30 janvier 2024

Une légère amélioration de la forme physique réduit le risque de cancer de la prostate chez l’homme

MERCREDI 7 février 2024 (HealthDay News) – Même de petites augmentations de la forme cardiovasculaire d’un homme peuvent générer des réductions significatives du risque de développer un cancer...

 MERCREDI 27 décembre 2023 (HealthDay News) – Le « COVID long » fait désormais partie des conséquences potentielles bien connues de l’infection par le virus du COVID, avec des symptômes qui peuvent persister pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, voire plusieurs années.Aujourd’hui, il semblerait qu’une « grippe longue » soit également possible et que certains patients développent des problèmes de santé durables à la suite d’une infection sévère, comme le rapporte une nouvelle étude.Cependant, avant de paniquer, il convient de noter que la grippe longue n’est pas aussi grave que le COVID long, car le risque pour l’ensemble des patients est loin d’être aussi élevé qu’avec le COVID, comme le souligne le rapport publié le 14 décembre dans la revue The Lancet Infectious Diseases.Cela étant dit, une analyse de plus de 92 000 patients hospitalisés dans un hôpital pour anciens combattants a révélé que non seulement la grippe longue existe, mais aussi qu’elle peut avoir des effets désastreux chez ceux qui la développent, comme l’explique le chercheur principal, le Dr Ziyad Al-Aly, épidémiologiste clinique au sein de la faculté de médecine de l’Université Washington (Washington University School of Medicine), à Saint-Louis.Les résultats révèlent que, dans un délai d’un an et demi après l’infection, les patients hospitalisés en raison d’un COVID-19 ou d’une grippe saisonnière présentaient un risque accru de décès, de nouvelle hospitalisation ou de problèmes de santé impliquant l’un de leurs systèmes d’organes.« La grande conclusion est que le COVID-19 et la grippe ont entraîné des problèmes de santé à long terme, et la véritable révélation a eu lieu quand nous avons pris conscience que l’ampleur de la perte de santé à long terme éclipsait les problèmes présentés par les patients au début de l’infection », explique le Dr Al-Aly dans un communiqué de presse de l’université.« Le COVID long est problème de santé bien plus important que le COVID, et la grippe longue est un problème de santé bien plus important que la grippe », ajoute-t-il.Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont évalué des données du Département des anciens combattants des États-Unis concernant plus de 81 000 patients hospitalisés pour le COVID-19 et près de 11 000 patients hospitalisés pour la grippe.Les chercheurs ont suivi les patients pendant une durée allant jusqu’à 18 mois après leur infection, afin d’évaluer la survenue de 94 résultats indésirables différents pour la santé impliquant les principaux systèmes d’organes de l’organisme.« Il y a cinq ans, je n’aurais jamais envisagé la possibilité d’une grippe longue », souligne le Dr Al-Aly. « Une des grandes leçons que le SARS-CoV-2 nous a apprises est qu’une infection qui, initialement, ne causerait qu’une maladie brève peut également entraîner une maladie chronique. »Dans l’ensemble, les chercheurs ont découvert que les patients atteints de COVID-19 présentaient un risque de décès 50 % plus élevé que les patients atteints de la grippe au cours de l’année et demie suivant leur infection initiale.D’après les résultats, cela correspond à environ 8 décès supplémentaires pour 100 patients.Les patients atteints du COVID présentaient également un risque plus élevé de nouvelle hospitalisation que les patients atteints de la grippe.Pour 100 personnes dans chaque groupe, 20 hospitalisations et 9 hospitalisations en unité de soins intensifs (USI) supplémentaires sont survenues pour le COVID, comparativement à la grippe, indiquent les chercheurs.En outre, le COVID posait un risque pour davantage de systèmes d’organes. Il augmentait le risque de plus des deux tiers (64 sur 94) des problèmes de santé évalués.En comparaison, la grippe posait un risque élevé pour seulement 6 des 94 problèmes de santé potentiels, principalement au niveau du système respiratoire.« La seule exception notable est que la grippe présente des risques plus élevés pour le système pulmonaire que le COVID-19 », souligne le Dr Al-Aly. « Cela nous indique qu’au fond, la grippe est plutôt un virus respiratoire, comme nous le pensons tous depuis 100 ans.En comparaison, le COVID-19 est plus agressif et peut attaquer de manière indifférenciée le système pulmonaire ou n’importe quel autre système d’organes. De plus, il est plus susceptible de provoquer des affections mortelles ou sévères impliquant le cœur, le cerveau, les reins et d’autres organes », ajoute-t-il.Dans les deux cas, les résultats révèlent que plus de la moitié des décès et des invalidités sont survenus au cours des mois suivant l’infection, plutôt qu’au cours des 30 premiers jours. Pour le Dr Al-Aly, cela signifie que les deux maladies ne se résument pas à un problème de santé à court terme.« L’idée selon laquelle la COVID-19 ou la grippe ne seraient que des maladies aiguës néglige leurs effets à long terme qui ont un impact plus important sur la santé humaine », insiste-t-il. « Avant la pandémie, nous avions tendance à minimiser la plupart des infections virales en les considérant plus ou moins comme sans conséquences : on tombe malade et on se remet en quelques jours.Aujourd’hui, nous avons découvert que ce n’est pas l’expérience de tout le monde. Certaines personnes finissent par développer de graves problèmes de santé à long terme », remarque le Dr Al-Aly. « Nous devons ouvrir les yeux face à cette réalité, arrêter de banaliser les infections virales et comprendre qu’elles sont les principaux moteurs des maladies chroniques. »Le Dr Al-Aly rappelle que ces résultats soulignent la nécessité d’une vaccination contre le COVID et la grippe.« Optimiser l’adoption de la vaccination doit rester une priorité pour les gouvernements et les systèmes de santé du monde entier. Cela est particulièrement important pour les populations vulnérables, comme les personnes âgées et les personnes immunodéprimées », conclut-il.Informations supplémentairesLes Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, CDC) disposent d’informations supplémentaires sur la grippe.SOURCE : Washington University School of Medicine, communiqué de presse, 14 décembre 2023

Le nouveau diagnostic de « grippe longue » vient s’ajouter au « COVID long »

MERCREDI 27 décembre 2023 (HealthDay News) – Le « COVID long » fait désormais partie des conséquences potentielles bien connues de l’infection par le virus du COVID, avec des symptômes qui peuvent...

 MERCREDI 27 décembre 2023 (HealthDay News) – Les heures passées devant la télévision ou à fixer un écran de téléphone au cours de l’enfance pourraient entraîner une mauvaise santé cardiaque plusieurs décennies plus tard, comme le révèle une nouvelle étude. Des chercheurs finlandais affirment en effet que les enfants qui sont en grande partie sédentaires ont tendance à devenir de jeunes adultes qui luttent contre un cholestérol élevé et d’autres problèmes de santé. « Notre étude démontre qu’une augmentation du temps de sédentarité au cours de l’enfance pourrait contribuer aux deux tiers de l’augmentation totale des taux de cholestérol survenant chez une personne avant la vingtaine », affirme l’auteur principal de l’étude, le Dr Andrew Agbaje, dans un communiqué de presse de la Société d’endocrinologie (Endocrine Society).« Cela suggère que la sédentarité infantile pourrait être un facteur de risque majeur d’élévation du cholestérol et d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral prématurés ultérieurs une fois que ces personnes atteignent la quarantaine », ajoute le Dr Agbaje, qui travaille au sein de l’Université de Finlande orientale de Kuopio.Son équipe a publié ses résultats le 14 décembre dans The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, une revue de l’Endocrine Society.Dans le cadre de l’étude, des enfants de 11 ans ont été équipés de capteurs d’activité et ont également fait l’objet d’un contrôle régulier des taux de cholestérol. Leur état de santé a ensuite été suivi pendant 13 ans.La principale conclusion de l’étude est que les enfants très sédentaires le sont devenus encore plus à mesure qu’ils grandissaient.  Le temps sédentaire moyen est passé de 6 heures par jour au cours de l’enfance à 9 heures par jour lorsqu’ils étaient jeunes adultes. Le groupe du Dr Agbaje a calculé que ce manque d’activité physique contribuait à hauteur de 70 % à l’augmentation du cholestérol observée au cours de la même période. L’activité physique « légère » est passée d’environ 6 heures par jour au cours de l’enfance à deux fois moins que cela à l’âge adulte. L’activité physique modérée à vigoureuse est restée relativement stable, à 50 minutes par jour en moyenne.  L’équipe a découvert que ce type d’activité semblait lié à une baisse du cholestérol total, mais seulement si la personne parvenait également à ne pas devenir obèse.Ainsi, « pratiquer une activité physique légère pendant 3 à 4 heures/jour peut être un moyen efficace de réduire le taux de cholestérol élevé et d’éviter les problèmes de santé cardiaque plus tard dans la vie », souligne le Dr Agbaje.Informations supplémentairesPour plus d’informations concernant l’activité physique au cours de l’enfance et la santé cardiaque, veuillez consulter le site du Centre médical de l’Université de Rochester (University of Rochester Medical Center).SOURCE : Endocrine Society, communiqué de presse, 14 décembre 2023

Les enfants sédentaires peuvent devenir de jeunes adultes atteints de troubles cardiaques

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 MERCREDI 20 décembre 2023 (HealthDay News) – Les personnes qui gardent un rythme de sommeil majoritairement régulier pourraient présenter un risque plus faible de développer une démence que celles dont les heures de sommeil et de réveil varient énormément, d’après une nouvelle étude.Les chercheurs rapportent dans le numéro du 13 décembre de la revue Neurology que les personnes dont le sommeil est le plus irrégulier sont 53 % plus susceptibles de développer une démence que les personnes dont le sommeil est régulier en moyenne.Cela suggère que la régularité en matière d’heure de coucher et de lever contribue à la santé du cerveau, comme l’explique le chercheur Matthew Pase, maître de conférences en psychologie à l’Université Monash (Monash University) en Australie.« Les recommandations en matière de santé du sommeil se concentrent souvent sur la quantité de sommeil recommandée, qui est de sept à neuf heures par nuit, mais on insiste moins sur la régularité des horaires de sommeil », souligne Matthew Pase dans un communiqué de presse de la revue. « Nos résultats suggèrent que la régularité du sommeil est un facteur important pour évaluer le risque de démence d’une personne. »Dans le cadre de cette étude, Matthew Pase et ses collègues ont suivi plus de 88 000 personnes âgées en moyenne de 62 ans au Royaume-Uni. Les participants ont été suivis pendant une moyenne de sept ans.Ils ont porté un dispositif au poignet pendant sept jours afin de mesurer leurs cycles de sommeil, ce qui a permis aux chercheurs de calculer la régularité de leur sommeil.Un indice de régularité parfaite du sommeil de 100 correspondrait à une personne qui s’endort et se réveille exactement à la même heure tous les jours, tandis qu’un indice de 0 correspondrait à une personne dont les heures de sommeil et de réveil sont toujours différentes.Les personnes de cette étude dont le sommeil était le plus irrégulier ont obtenu un score moyen de 41, et les scores de sommeil les plus réguliers étaient en moyenne d’environ 71, selon les résultats.Pour les 2 groupes, le score moyen de régularité du sommeil était de 60.Les chercheurs ont ensuite évalué les données médicales afin d’identifier lesquels des participants ont développé une démence. Ils ont découvert que 480 personnes avaient présenté un déclin cérébral.Les personnes dont le sommeil était le plus irrégulier étaient plus susceptibles de développer une démence que les dormeurs moyens, selon les chercheurs.Cependant, ils ont également découvert que les personnes avec le sommeil le plus régulier ne présentaient aucune réduction du risque de démence, comparativement à celles présentant une régularité moyenne.Cela signifie que les personnes n’ont pas besoin d’avoir un rythme de sommeil aussi régulier qu’une machine pour obtenir les bénéfices de cycles de sommeil réguliers, soulignent les chercheurs.Cependant, l’étude n’a pu démontrer qu’une association entre des horaires de sommeil irréguliers et un risque accru de démence.« Une sensibilisation efficace concernant la santé du sommeil ainsi que des thérapies comportementales pourraient améliorer les habitudes de sommeil irrégulières », ajoute Matthew Pase. « D’après nos résultats, il est possible que les personnes dont le sommeil est irrégulier aient simplement besoin d’améliorer la régularité de leur sommeil jusqu’à un niveau moyen, plutôt qu’un niveau très élevé, pour prévenir la démence. D’autres études sont nécessaires à l’avenir afin de confirmer nos résultats. »Informations supplémentairesLa faculté de médecine de Harvard (Harvard Medical School) dispose d’informations supplémentaires concernant le sommeil et le risque de démence.SOURCE : Académie américaine de neurologie (American Academy of Neurology), communiqué de presse, 13 décembre 2023

Un sommeil irrégulier est associé à un risque accru de démence

MERCREDI 20 décembre 2023 (HealthDay News) – Les personnes qui gardent un rythme de sommeil majoritairement régulier pourraient présenter un risque plus faible de développer une démence que...

 MERCREDI 20 décembre 2023 (HealthDay News) – Prises de nausées soudaines et obligées de se précipiter vers les toilettes les plus proches : les femmes enceintes connaissent trop bien le fardeau que représentent les nausées matinales.Des chercheurs britanniques pensent avoir désormais identifié la véritable cause de la maladie, et peut-être de nouvelles façons de la prévenir.Les nausées matinales pourraient être causées par une hormone produite par le fœtus, appelée GDF15, qui semble agir sur le cerveau de la mère en provoquant nausées et vomissements.L’exposition des femmes au GDF15 avant la grossesse pourrait permettre de créer une tolérance, de sorte que les nausées matinales ne deviennent jamais un problème, comme l’explique une équipe internationale de chercheurs.« La plupart des femmes qui débutent une grossesse subissent des nausées et des vomissements à un moment donné, et même si cela n’est agréable pour personne, chez certaines femmes, cela peut être bien pire : elles vomissent tellement qu’elles doivent prendre un traitement et même être hospitalisées », remarque l’auteur principal de l’étude, le Dr Stephen O’Rahilly, de l’Université de Cambridge (Cambridge University) au Royaume-Uni. « Nous savons désormais pourquoi : le bébé qui grandit dans l’utérus produit une hormone à des taux auxquels la mère n’est pas habituée », explique le Dr O’Rahilly dans un communiqué de presse de l’université.  Il est à la tête de l’unité consacrée aux maladies métaboliques du Conseil pour la recherche médicale (Medical Research Council), à Cambridge. Plus une femme est sensible au GDF15 produit par le fœtus, « plus elle sera malade », ajoute-t-il. « Comprendre cela nous donne un indice sur la manière dont nous pourrions prévenir les nausées », souligne-t-il. « Cela nous permet également d’être plus convaincus que le fait d’empêcher le GDF15 d’accéder à son récepteur hautement spécifique dans le cerveau de la mère constituera finalement la base d’un traitement efficace et sûr de ce trouble. »Des études menées chez des souris ont déjà pointé cette possibilité. Dans le cadre de ces études, les souris exposées à des taux élevés de GDF15 refusaient de s’alimenter, ce qui suggère qu’elles étaient nauséeuses. Cependant, cela ne s’est pas produit chez les souris qui avaient été progressivement exposées à l’hormone au préalable et avaient développé une tolérance.La co-auteure de l’étude, la Dre Marlena Fejzo, de l’Université de Californie du Sud (University of Southern California, USC), a commencé ses recherches dans ce domaine avec des données de première main. « Lorsque j’étais enceinte, j’étais tellement malade que je pouvais à peine bouger sans vomir », raconte-t-elle dans le communiqué de presse de l’université. « Lorsque j’ai essayé de comprendre pourquoi, je me suis rendu compte à quel point cette affection était méconnue, alors même que les nausées pendant la grossesse sont très fréquentes. » La Dre Fejzo est chercheuse au sein du département de santé populationnelle et publique de l’USC. Dans cette nouvelle analyse, publiée le 13 décembre dans la revue Nature, les Drs Fejzo, O’Rahilly et leurs collègues ont évalué les données concernant des femmes enceintes issues d’un certain nombre d’études génétiques et hormonales menées sur des cellules, des souris et des humains. Cette étude a permis de renforcer l’idée selon laquelle le GDF15 fœtal serait à l’origine de l’hyperémèse gravidique (terme médical pour parler des nausées matinales sévères).Les chercheurs ont remarqué que l’hormone est produite, à des taux très faibles, par tous les tissus humains. Cependant, certaines femmes sont plus sensibles au GDF15 fœtal que d’autres.Les femmes qui présentent certains variants génétiques pourraient être plus sensibles au GDF15 et subir des nausées matinales plus sévères, comme l’expliquent les chercheurs.D’autre part, les femmes atteintes de la maladie du sang héréditaire appelée bêta-thalassémie sont déjà exposées naturellement à des taux élevés de GDF515 et souffrent rarement de nausées matinales.Charlotte Howden, qui vit au Royaume-Uni, a déclaré que sa maladie matinale s’aggravait progressivement, au point de ne plus pouvoir manger et de vomir jusqu’à 30 fois par jour.« Lorsque vous souffrez d’une maladie et que personne ne peut vous expliquer pourquoi, vous commencez à penser que c’est votre faute, que vous avez fait quelque chose de mal », confie-t-elle dans le communiqué de presse de Cambridge.Charlotte Howden déclare être reconnaissante que ces nouvelles études soient menées, « car ce n’était pas un domaine de recherche qui intéressait vraiment les gens. Il ne s’agissait que des nausées matinales, pourquoi s’en soucier ? »Informations supplémentairesPour plus d’informations concernant les nausées matinales, veuillez consulter le site du Collège américain des obstétriciens et gynécologues (American College of Obstetricians and Gynecologists).SOURCE : University of Cambridge, communiqué de presse, 13 décembre 2023

Des scientifiques pourraient avoir identifié la cause des nausées matinales, et peut-être le moyen de les prévenir

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